Skip to content

Les bestiaires du Moyen-Âge décrivaient la licorne comme une créature divine et insaisissable.
Ces ouvrages, mêlant science et mythologie, la présentaient souvent comme un petit cheval blanc avec une longue corne spiralée au front.
Cette corne était censée détenir des pouvoirs extraordinaires, tels que purifier l’eau ou guérir les poisons.

Le Bestiaire de Rochester est un manuscrit d'un bestiaire enluminé, daté vers 1230 et contenant 55 miniatures.

Quelques représentations plus "originales".

Philostrate, au IIe siècle de notre ère, évoque la licorne dans ses récits en la présentant comme un animal extraordinaire. Boire dans sa corne aurait des vertus aurait des vertus antidotes et protectrices.

Jules César, lui-même, a évoqué ce qui pourrait être assimilé à une licorne

La description de Pline l'Ancien, au Ier siècle, sert de base à de nombreux ouvrages plus tardifs

Dans son Livre des Merveilles, Marco Polo décrit une créature présentée comme un animal uni-corne, qui s’apparente en réalité à un rhinocéros.

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Retour à la page principale

Répondant à l'invitation de l'Association des Amis d'Oiron et du Château d'Oiron, Centre des Monuments Nationaux, une cinquantaine de personnes ont pris possession de la Salle des Belles-Lettres Rabelaisiennes afin de suivre la conférence de l’historien de l’art Thierry SAVATIER sur
"Les Mystères de la licorne".

Au commencement était la "licorne" de Lascaux.

La plus ancienne mention de la licorne dans un texte occidental est due à Ctésias, médecin grec ayant vécu à la cour des rois de Perse et auteur, vers la fin du Vème siècle avant notre ère, d'une Histoire de l'Inde où il n'est jamais allé mais dont il a beaucoup entendu parler.
Pour plus de détails, cliquer ici.

La licorne a occupé une place importante dans l'imaginaire médiéval.
Pour plus de détails, cliquer ici.

Dans la tradition chrétienne, la licorne est principalement un symbole de la pureté, de la force divine, et de l’incarnation du Christ, incarnant la foi et la sainteté.
Pour plus de détails, cliquer ici.

Cette série de tapisseries illustre la licorne dans des scènes symboliques liées aux cinq sens, ainsi qu’à une mystérieuse sixième scène, Mon Seul Désir, qui pourrait évoquer l’amour ou le libre arbitre.
Pour plus de détails, cliquer ici.

Peu de représentations existent ...

Pour Ambroise Paré, la licorne est une créature mythique, issue de légendes et de représentations erronées, et ses prétendues vertus curatives relèvent de l’imposture.
Toutefois, prudent et désabusé, comme la Bible en parle, il termine son exposé par une phrase en contradiction avec tout ce qui a précédé : "il faut donc croire qu'il est des licornes".
Pour plus de détails, cliquer ici.

Les artistes symbolistes, tels que Gustave Moreau ou Armand Point, ont intégré la licorne dans leurs compositions pour renforcer des thèmes liés à la spiritualité, à la quête de l'absolu.

La licorne, grâce à sa mythologie riche et son statut emblématique, a su traverser les époques et s'inscrire dans l'Art Moderne.
Pour plus de détails, cliquer ici.

La licorne fait toujours recette :
- elle occupe une place importante dans la littérature enfantine.
- les publicitaires se sont emparés de son image.
- en économie, elle désigne une startup valorisée à plus d'un milliard de dollars, non cotée en bourse et non filiale d'un grand groupe

Le pastafarisme est une parodie de religion dont la divinité est le Monstre en spaghetti volant.
La Licorne rose invisible est la déesse d'une pastiche de religion utilisée pour la satire des croyances théistes.

La Licorne Eiffel de Yona Friedman est une sculpture terrestre éphémère créée en 2009 sur l’île de Vassivière, représentant une licorne anthropomorphe inspirée des géoglyphes de Nazca, redessinée chaque année avec un mélange de terre et de calcaire, visible uniquement du ciel ou du haut du centre d'art.
Au château d'Oiron, durant l'exposition temporaire Le cabinet des Licornes (28 juin - 12 octobre 2025), depuis la plus haute terrasse du château, on découvre deux licornes monumentales, dont le dessin apparait dans le paysage. Elles sont comme sorties du château et de ses légendes pour embrasser plus largement le monde.
Pour plus de détails, cliquer ici.

Finalement, les licornes existent-elles ? Non et Oui.
Non, les licornes n'existent pas en tant qu'animaux physiques.
Oui, elles existent dans l'imaginaire, on en parle, on les dessine ....

Le conférencier Thierry SAVATIER conclut par une citation de Yona FRIEDMAN

Quelques membres de l'association venus, à 17 h, pour effectuer des travaux ancillaires afin de préparer le matériel nécessaire à la nuit des étoiles de 20 h 30 ont eu la surprise de se voir préalablement proposer une visite guidée par des astronomes amateurs de l'observaThouars.

Pour prendre conscience de la lenteur relative de la lumière, il est proposé de "se mettre dans la peau" d'une particule lumineuse partant du soleil.
Chacun de nos pas va représenter 300 000 km et durer 1 seconde.

Chemin faisant, (à la vitesse de la lumière, 300 000 km/s), nous rencontrons Mercure puis Vénus.

Au bout d'environ 8 minutes, après ce trajet harassant (150 millions de km tout de même), nous arrivons sur Terre …

… à proximité des télescopes gracieusement mis à la disposition du public.

Une expérience de fabrication d'une brûlure solaire sur bois a été réalisée en direct avec un dispositif similaire à celui utilisé par l'artiste au Nouveau-Mexique.

Les 365 brûlures solaires ont été réalisées par Charles Ross, au Nouveau Mexique du 20 mars 1992 au 19 mars 1993.
Elles ont été obtenues en plaçant chaque jour, une planche peinte en blanc sous une lentille de Fresnel orientée vers le sud, parallèlement à l'axe des pôles.
Chaque plaque décrit, transcrit l’ensoleillement d’une journée.
La lecture se fait de haut en bas, de gauche à droite.
A droite, un membre de l'observaThouars a tenté la même expérience chez lui.

La double spirale inversée du sol décrit la course du soleil sur quatre mois de l’année.

Dans la pièce où sont exposées des œuvres de Yona Friedman, nous sommes accueillis par Martin qui a préparé quelques photos concernant cet être.

Commençons par les étoiles. La Licorne est une constellation moderne relativement peu lumineuse.
Elle occupe une grande partie de l'espace situé à l'intérieur du Triangle d'hiver (formé par les étoiles phares : Sirius, Bételgeuse et Procyon).

Maintenant, un peu de mythologie pour évoquer les trois constellations, Cassiopée, Céphée et Andromède.
Cassiopée, épouse du roi d'Éthiopie Céphée, prétendit un jour qu'elle-même ou que sa fille Andromède était plus belle que les Néréides. En colère, Poséidon envoya un énorme monstre marin, nommé Cétus, ravager les côtes du royaume.
Ecoutant un oracle, Céphée attacha sa fille Andromède à un rocher du rivage pour la donner en pâture au monstre.
Alors surgit Persée, sur le dos de son cheval ailé, Pégase. Il agita la tête de Méduse devant Cétus qui se transforma aussitôt en statue de pierre.

Delta Monoceros est une étoile de la constellation de la Licorne.

L'Elasmotherium est un genre fossile de rhinocérotidés qui a vécu en Asie au Pliocène et au Pléistocène.
La licorne a été représentée sur de nombreux tableaux.

Après avoir installé quelques tables, quelques chaises, quelques éléments de sonorisation .. et avoir balisé l'accès … tout était prêt pour la nuit des étoiles.

A 15 heures, environ 25 adhérents ou sympathisants de l'association se sont retrouvés autour de Céline pour une visite guidée du château et de l'exposition temporaire LE CABINET DES LICORNES.

La visite a commencé par une œuvre du Parcours Archipel.
Dans la petite salle au rez-de-chaussée de la Tour des Ondes, Guillaume Linard Osario a placé dans l'embrasure de la fenêtre un écran de polycarbonate injecté d'encres qui absorbe la lumière du parc et plonge la pièce dans une atmosphère colorée.

Toujours au rez-de chaussée de la Tour des Ondes, dans la pièce attenante, on peut découvrir une œuvre du même artiste utilisant la même technique : écran de polycarbonate qu'il a préalablement injecté d'encres.

Nous sommes, cette fois-ci, dans le salon de l'Arlequin où Guillaume Linard Osario propose, toujours selon la même technique, un tableau "inspiré" de celui d'André Raffray.

Revenons vers l'an 1545 : dans la galerie des peintures, les deux licornes symbolisent la pureté de la jeune fille sacrifiée dans "Le Sacrifice d'Iphigénie".

Petit bond dans le temps : aux environs de 1630, une licorne figure au plafond à caissons de la Galerie des Peintures.

Ces licornes (ainsi que Pégase) ont inspiré Thomas Grünfeld.

La Chambre de Madame de Montespan accueille, durant l'été, des maquettes, collages, dessins et publications qui emplissaient l'appartement parisien de Yona Friedman.

Il avait une singulière passion, celle de dessiner des licornes. Il en a dessiné, découpé et peint beaucoup sur toutes sortes de support.

Il est temps de prendre un peu de hauteur. Après avoir gravi 72 marches, on arrive sur le toit du monde, enfin plus modestement, sur la terrasse du Pavillon des Trophées, exceptionnellement ouverte au public.

De là, on peut contempler le paysage environnant et deux immenses licornes agenouillées dialoguant paisiblement sur un grand tapis de verdure.

La visite est terminée mais on peut la prolonger ...
Dans le Comble Central, sont présentés quelques unes des publications de Yona Friedman, un ensemble de photographies documentaires de son appartement et les films de Camille Henrot et de Jean-Baptiste Decavèle qui permettent d'entrevoir sa personnalité.
Dans le Comble Renaissance, dans le cadre du projet Archipel, Florian de la Salle propose : Synclinal (2025) et Buvards (2023-2024).

Conformément à l'engagement pris l'an dernier, l'exposition photo NATURA MIRABILIS a été remise en place et peut, à nouveau, être appréciée dans les rues du bourg d'Oiron, de juin à septembre 2025.

A partir du château, il suffit de se laisser guider ...

... et, après avoir découvert quelques panneaux, de tourner à gauche ...

... pour emprunter la rue Sainte-Anne ...

... puis, après avoir longé la collégiale, ... parvenir à la place René Cassin ...

... enfin, après moult méandres ... arrivée place des marronniers ...

... terminus : rue des Quinconces !

Bien entendu, les quelques photos ci-dessus ne donnent qu'un bref aperçu de l'exposition-photo. Pour plus de détails, se reporter au menu : NATURA MIRABILIS.

Retour à la page : Compléments

Cet après-midi là, à 16 heures, l'association des Amis de Oiron avait rendez-vous au château avec l'artiste plasticienne Isabelle Dehay pour une visite privilégiée du labyrinthe réalisé lors d'ateliers famille en avril dernier, juste avant son démontage.

L'artiste a expliqué le déroulement de l'activité : le labyrinthe a été réalisé avec des outils numériques, du scotch et du papier kraft, lors de deux journées de travail avec quatre groupes successifs.

Petite vue "de profil" pour contourner le labyrinthe.

Surprise : si on se place aux endroits adéquats, voilà ce qu'on obtient sur l'écran du smartphone.

Le labyrinthe représenté est le même que celui visible sur le sol de la galerie de peinture du château.

"Le sol porte un carrelage émaillé, très usé … Coloré en gris, vert, bleu, jaune, il devait former un tapis chatoyant … Onze compartiments carrés, encadrés de bordures (grises) occupées par des méandres (verts), présentent cinq dessins différents, assez compliqués, régulièrement disposés de part et d'autre du carré central … Le compartiment central est entièrement occupé par un labyrinthe … Aux yeux de Claude, ce motif ornemental pouvait aussi être un emblème chrétien en accord avec sa devise, puisque le labyrinthe est l'image des épreuves de la vie, du chemin difficile qui mène à son "terme", au salut".
(Le château d'Oiron et son cabinet de curiosités, Jean-Hubert Martin, Jean Guillaume…)

Cerise sur le gâteau : Isabelle a expliqué la méthode utilisée et a dévoilé une petite vidéo montrant les "artistes" au travail.

Dans la presse régionale :
Plaine-et-Vallées : le labyrinthe de Claude Gouffier revisité par une artiste au château d’Oiron

L'association a participé, dans la salle polyvalente d'Oiron, à cette deuxième édition organisée par l'ensemble des associations et la commune de Plaine-et-Vallées.

Dès 10 heures, à l'intérieur de la salle, les différents stands étaient fins prêts pour accueillir les visiteurs.

L'ADMR , l'Association du 30 Juin Raoul Marek et l'Association des Amis de Oiron

Les Marchapattes, Trad'y danse et la Gaieté Oironnaise

France Parkinson

Bien entendu, de nombreux stands, à l'extérieur de la salle attendaient eux aussi les visiteurs...

Le stand regorgeait de trésors à découvrir ...

La Gaieté Oironnaise et Trad'y danse en pleine action !

Après quelques explications portant sur le Oironier, les visiteurs se sont prêtés de bonne grâce au petit exercice attendu : glisser dans l'urne une proposition pour le futur mot de l'année portant sur le thème "Vivre ensemble".
66 bulletins ont été déposés dans la journée.

Dans la presse régionale :

A 19 h, au château d'Oiron, dans la Salle des Belles-Lettres rabelaisiennes,
65 personnes ont assisté au spectacle théâtral de Roland Geairon : « FOLIE DOUCE ».

----------------------------------------------------------------------------

Après quelques petits préparatifs ...

... la salle était fin prête pour ....

... accueillir l'artiste !

........................................................................................................

...............................................................................................................

Ce n'est qu'un Au Revoir !

Sous un ciel plutôt gris, 299 adultes, une quinzaine d'enfants
et une dizaine de représentants de la race canine ont participé à cette édition.

Pendant que les premiers arrivés remplissent les formalités d'inscription

et prennent connaissances des différents circuits
(avec deux innovations : un circuit famille (7,5 km) et un circuit marcheurs aguerris (20 km) )

quelques bénévoles s'emploient à monter un chapiteau pour un poste de ravitaillement

Tout est prêt pour accueillir les randonneurs ....

Un petit tour du château est toujours bien apprécié.

La balade s’est clôturée avec le verre de l’amitié dans la cave du petit château de Leugny.

     

Dans la presse régionale :