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Du 19 décembre 2025 au 6 avril 2025, le château d'Oiron présentera une exposition de Julien SALAUD : L'hiver aux oiseaux (vernissage : jeudi 18 décembre 2025 à 18 h).
A l'occasion de cette inauguration, le château d'Oiron célébrera le Noël des enfants du village. Les décors des sapins, imaginés par Julien Salaud vont être réalisés par les élèves, les habitants, les associations et les résidents de l'EHPAD de la commune de Plaine-et-Vallées.

Un premier atelier collectif de « découpage et peinture » de ces décors a été proposé vendredi 28 novembre, entre 10 h 30 et 12 h 30 au château d’Oiron.
Une dizaine d'adhérents de l'Association des Amis de l'Abbatiale de Saint-Jouin de Marnes et de l'Association des Amis d'Oiron ont répondu à cet appel.

Quelques exemples de dessin envoyés par l'artiste pour décorer le sapin.

des champignons

des oiseaux, …

Le premier travail consiste à découper soigneusement les contours du dessin.

Grâce au matériel fourni par le château, seconde étape : mise en couleur.

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Quelques exemples de réalisation.

Dans la semaine du 17 au 22 novembre 2022, le Château d'Oiron a accueilli un Workshop de l’Atelier de Recherche & Création « Nouvelles gestualités : le geste en savoir incarné et nouvelles technologies » de l’École Nationale Supérieure d’Art et de Design (ENSAD) de Limoges.

Les étudiants et les enseignants ont proposé à l’association des amis d’Oiron une petite heure de restitution des travaux de 11h à 12h le samedi 22 novembre.

Répondant à cette invitation, une dizaine d’adhérents ont eu le plaisir de profiter de la restitution de ce workshop.

Présentation des créations …

… avec le suivi sur écran pour le public.

Robert expérimente la réalité virtuelle superposée

Une manière ludique et passionnante de redécouvrir le château, son architecture et ses collections, dans leur réinterprétation par le truchement des nouvelles technologies et des images virtuelles.

Un travail de recherche remarquable réalisé en à peine une semaine par cette équipe que l’association tient à féliciter et à remercier.

Les participants :
Indiana Collet Barquero, historienne du design
Fabrice Cotinat, artiste visuel
Cédric Massart, développeur informatique
Léo Sallanon, artiste visuel
Les étudiants de l’ARC : Mia Damart, Oscar Gauthier, Malo Anglade, Jeanne Bodard, Célia Boucault, Zoé Gonzalez, Aboubacar Touré, Clara Flores-Kirastinnicos, Justine Le Bihan, Lilou Qvistgaard

Bravo à toutes et à tous.

Cette année, les écoliers d'Oiron (Maternelle et Cours Préparatoire) sont allés à la découverte du Oironier.

On arrive ....

Quelques informations sont peut-être nécessaires ...

Et le mot de l'année est ....

Convivialité !

Comment ce mot a-t-il été choisi ?
Lors du Printemps des Associations, le 17 mai 2025, il a été demandé aux visiteurs de glisser dans l'urne une proposition pour le futur mot de l'année portant sur le thème "Vivre ensemble".
Sur les 66 bulletins déposés, le mot "Convivialité" a obtenu le plus de suffrages.

Mais les autres mots n'ont pas été ignorés : chaque écolier a peint un caillou sur lequel il a inscrit une des propositions.

Tous ces cailloux ont été ensuite déposés au pied du oironier.

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Au revoir, Oironier !

Après un retour sans problème, chacun a pu déguster un jus d'orange pour clore cette matinée.

Conformément à l'engagement pris, l'association a retiré les panneaux de l'exposition.

Par cet après-midi ensoleillée, quelques membres ont démonté les différents éléments.

D'abord, les 4 panneaux de la rue du château ont été récupérés après avoir détaché les câbles de leur lieu d'ancrage.

Ensuite, les (dé)visseuses sont entrées en action en afin de séparer la photo de son support.

Au coin de la rue Sainte-Anne, le dispositif était légèrement différent, le panneau étant maintenu en place par des cornières.

Une autre variante ... dans l'impasse de la Grillère.

Près de la collégiale.

Dans la rue Sainte-Anne, cette fois-ci, la clé était indispensable ...

Toujours dans la rue Sainte-Anne.

Rue des Quénards

Place des marronniers : séparation chevalet - photo, puis enlèvement des équerres au dos de la photo afin de faciliter le stockage.

Dès leur arrivée au local, les photos étaient prises en charge ....

... puis, après avoir été soigneusement nettoyées, elles étaient montées au premier étage du local ....

.... où elles ont été entreposées.

Les blocs de béton ayant servi à lester les chevalets ...

... et les supports ont été entreposés dans le garage.

Devant les 227 personnes présentes, les chœurs ont commencé le concert en interprétant "Belle qui tiens ma vie" de Thoinot ARBEAU (1520 - 1595) accompagné à l'orgue de barbarie et au tambourin.

Grâce à Erik Feller, l'orgue de Oiron, actuellement muet, a été "reconstitué" grâce aux nouvelles technologies informatiques, ce qui a permis au public d'apprécier différents morceaux des grands compositeurs datant de la période de construction de cet instrument (XVIIème siècle)

Tour au long du concert, les chœurs, trompettes et percussions, l'orgue de barbarie ont alterné avec le Grand Orgue pour cet événement musical et culturel inattendu.

A la fin du concert, le public a quitté la collégiale …

… sous l'œil bienveillant de deux vaillants chevaliers.

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Avant le concert ....

Après quelques tâches ancillaires …

… et l'installation du matériel …

… la collégiale était fin prête pour le concert de 20 h 30.

Protégé par nos preux chevaliers ...

... le public a pu prendre place dans la collégiale.

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Parallèlement à l'organisation du concert, Erik Feller a proposé une exposition sur les orgues qui se décline en quatre panneaux :

  • Petite histoire de l’orgue
  • L’aventure continue…
  • Comment ça marche ?
  • L'orgue d'Oiron

Cette exposition est dorénavant présente en permanence dans la collégiale,
à proximité de l'orgue d'Oiron.

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Voyage au Pays des Licornes est la description en 16 planches des us et coutumes des licornes.
Ce monde est une projection des utopies que Yona Friedman a imaginées tout au long de sa vie : un pays où l'on vit en paix, où l'on construit son propre abri, où la mort et la propriété n'existent pas, où l'on danse, célèbre, et se suffit de peu.
Ces dessins ont été réalisés il y a plusieurs années par Yona Friedman pour sa petite-fille.

Le château d’Oiron accueille, du 28 juin au 12 octobre 2025, l’exposition
Le cabinet des Licornes
consacrée à l’artiste et architecte Yona Friedman.

Cet artiste (né à Budapest en 1923, décédé en 2019 à Pasadena) est présenté à travers des maquettes, collages, dessins et publications réunis autour du thème des licornes, notamment sa passion pour ces figures imaginaires.

 

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Le tableau "Les Licornes" est centré sur une interaction captivante entre des femmes et des licornes, créatures associées depuis longtemps à la pureté et à l’innocence.
Cette peinture s’inspire, par sa thématique des six célèbres tapisseries de La Dame à la Licorne.

On retrouve le symbole de la licorne, un animal associé à la pureté, à la chasteté mais ayant aussi une signification érotique. Dali, utilise le symbole de sa femme et muse Gala, comme incarnation de la femme idéale.

Leonora Carrington (1917 - 2011), est une artiste peintre, sculptrice et romancière mexicaine d'origine britannique.
Jane Graverol (1905- 1984) est une peintre surréaliste belge.

Le Portugais Miguel Branco (né en 1963) a imaginé une licorne absolument discrète, blanche, évanescente. Petite sculpture saisissante de délicatesse, toute l’essence de la mythologie des licornes est ici concentrée : pure, vierge, inaccessible.

Damien Hirst, né en 1965 à Bristol, est une figure emblématique de l’art contemporain britannique.
Lionel Sabatté (artiste français né en 1975) crée des œuvres hybrides mêlant poussière, cendre et matières vivantes.

Né en 1951 au Brésil, Saint Clair Cemin vit et travaille entre Pékin, Paris et New York. Il s’est imposé, dans les années 1990, par une approche révolutionnaire de la sculpture

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Certains psautiers intègraient la licorne dans leur symbolique.
(Le mot hébreu "re'em" faisant probablement référence à l'auroch a été traduit par « monoceros »).

Dieu le Père est représenté avec une barbe, comme un vieux sage. Sa taille, plus grande que celle d'Adam et d'Ève, marque sa supériorité. Il occupe le devant de la scène et s'adresse au couple.
Distribuées, en arrière-plan et sans ordre chronologique, cinq scènes racontent, telle une bande dessinée, les principaux épisodes de l'histoire du paradis : la naissance d'Adam créé par Dieu le Père, celle d'`Ève sortie de la côte d'Adam durant son sommeil, le serpent proposant la pomme à Ève qui l'offre ensuite à Adam, le couple qui a péché et qui tremble de peur sous la colère de Dieu qui les voient de son nuage et, enfin, Ève et Adam expulsés du paradis terrestre par un ange.

Un peu d'humour dans ce monde de brutes !

Laurent Catelan, pharmacien de Montpellier au dix-septième siècle, a laissé une Histoire de la nature, chasse, vertus, propriétés et usages de la licorne.
Le botaniste Pierre Pomet (1658-1699) mentionne cinq espèces de licornes mais doute de l’intérêt de certaines drogues ancestrales ou de l’existence même d’animaux à l’instar de la licorne.

Dans le passé, des squelettes de licorne ont été exposés ou décrits dans des ouvrages, mais ils ont été rapidement identifiés comme faux.
Certaines pièces provenaient d’ossements animales réels (ou assemblages) détournés pour correspondre à l’image d’une licorne.

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L'ouïe : la dame joue d'un petit orgue.
Le toucher : la dame tient la corne de la licorne dans sa main ainsi que le mât d'un étendard.
 

Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante, et l'offre à un oiseau.
L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur, dont il s'est emparé.

La vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame.
Mon seul désir : la dame se défait du collier qu'elle portait dans les autres tapisseries.


Chaque tapisserie mesure entre 3,11 et 3,77 mètres de hauteur pour 2,90 à 4,73 mètres de largeur. Réalisées entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle dans les Flandres, elles restent encore aujourd’hui sujettes à de très nombreuses hypothèses.

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C’est au 14e siècle qu’apparaît la légende selon laquelle la licorne a la propriété de purifier l’eau en y trempant sa corne. On voit dès lors se multiplier les scènes associant licorne et fontaine, ou rivière.
Un aquamanile est un vase contenant l'eau qu'on versait pour les ablutions.

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De nombreux psautiers et manuscrits médiévaux décrivent le moyen le plus sûr pour capturer la licorne.
Avant, tout, elle est attirée par les vierges, qui seules, réussissent à les amadouer.

La licorne, créature libre et magique, est enfermée dans un enclos. Belle, puissante, mais prisonnière.

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C’est à partir du 12e siècle que la licorne revêt un sens positif : l’image de la jeune fille accueillant la licorne dans son sein devient alors le symbole de l’Incarnation du Christ.

Sainte Justine de Padoue avec un donateur est une peinture à l’huile sur panneau de Moretto da Brescia, exécutée vers 1530

Suivant une légende, Marie-Madeleine, accompagnée de sa sœur Marthe et son frère Lazare et d’autres disciples, embarque pour l’occident, et accoste finalement aux Saintes-Maries-de-la-Mer, dans le sud de la Provence. Marthe part à Tarascon, Lazare et Marie-Madeleine à Marseille. Marie-Madeleine poursuit sa route et arrive dans le massif de la Sainte-Baume. Elle décide de demeurer dans la grotte, en lisière de la forêt et y mène une vie d’ermite et de pénitence pendant trente ans.

La corne de la licorne capte l'énergie cosmique, cette bête divine représente l'Esprit Saint fécondant la madone, l'incarnation du verbe de Dieu dans le sein de la Vierge Marie.

Apparemment point de licorne dans ce tableau de Stefan Lochner (v. 1410-1451).
Mais si ! Il suffit de regarder le médaillon de plus près.
Ceux qui doutent encore peuvent cliquer ici pour s'en convaincre.

La licorne représente la pureté et la chasteté, souvent associées à la Vierge Marie.

Le Ronmans de la dame a la licorne et du biau chevalier fut rédigé et copié en pleine guerre de Cent-Ans,. C’est le seul roman médiéval dans lequel la licorne est omniprésente, jusque dans son titre et sur la centaine de miniatures du seul manuscrit connu, mais son rôle s’y limite à accompagner sa dame comme le lion accompagne le biau chevalier.

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