Cette année, les écoliers d'Oiron (Maternelle et Cours Préparatoire) sont allés à la découverte du Oironier.
On arrive ....
Quelques informations sont peut-être nécessaires ...
Et le mot de l'année est ....
Convivialité !
Comment ce mot a-t-il été choisi ? Lors du Printemps des Associations, le 17 mai 2025, il a été demandé aux visiteurs de glisser dans l'urne une proposition pour le futur mot de l'année portant sur le thème "Vivre ensemble". Sur les 66 bulletins déposés, le mot "Convivialité" a obtenu le plus de suffrages.
Mais les autres mots n'ont pas été ignorés : chaque écolier a peint un caillou sur lequel il a inscrit une des propositions.
Tous ces cailloux ont été ensuite déposés au pied du oironier.
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Au revoir, Oironier !
Après un retour sans problème, chacun a pu déguster un jus d'orange pour clore cette matinée.
Devant les 227 personnes présentes, les chœurs ont commencé le concert en interprétant "Belle qui tiens ma vie" de Thoinot ARBEAU (1520 - 1595) accompagné à l'orgue de barbarie et au tambourin.
Grâce à Erik Feller, l'orgue de Oiron, actuellement muet, a été "reconstitué" grâce aux nouvelles technologies informatiques, ce qui a permis au public d'apprécier différents morceaux des grands compositeurs datant de la période de construction de cet instrument (XVIIème siècle)
Tour au long du concert, les chœurs, trompettes et percussions, l'orgue de barbarie ont alterné avec le Grand Orgue pour cet événement musical et culturel inattendu.
A la fin du concert, le public a quitté la collégiale …
… sous l'œil bienveillant de deux vaillants chevaliers.
Voyage au Pays des Licornes est la description en 16 planches des us et coutumes des licornes. Ce monde est une projection des utopies que Yona Friedman a imaginées tout au long de sa vie : un pays où l'on vit en paix, où l'on construit son propre abri, où la mort et la propriété n'existent pas, où l'on danse, célèbre, et se suffit de peu. Ces dessins ont été réalisés il y a plusieurs années par Yona Friedman pour sa petite-fille.
Le château d’Oiron accueille, du 28 juin au 12 octobre 2025, l’exposition Le cabinet des Licornes consacrée à l’artiste et architecte Yona Friedman.
Cet artiste (né à Budapest en 1923, décédé en 2019 à Pasadena) est présenté à travers des maquettes, collages, dessins et publications réunis autour du thème des licornes,notamment sa passion pour ces figures imaginaires.
Le tableau "Les Licornes" est centré sur une interaction captivante entre des femmes et des licornes, créatures associées depuis longtemps à la pureté et à l’innocence. Cette peinture s’inspire, par sa thématique des six célèbres tapisseries de La Dame à la Licorne.
On retrouve le symbole de la licorne, un animal associé à la pureté, à la chasteté mais ayant aussi une signification érotique. Dali, utilise le symbole de sa femme et muse Gala, comme incarnation de la femme idéale.
Leonora Carrington (1917 - 2011), est une artiste peintre, sculptrice et romancière mexicaine d'origine britannique. Jane Graverol (1905- 1984) est une peintre surréaliste belge.
Le Portugais Miguel Branco (né en 1963) a imaginé une licorne absolument discrète, blanche, évanescente. Petite sculpture saisissante de délicatesse, toute l’essence de la mythologie des licornes est ici concentrée : pure, vierge, inaccessible.
Damien Hirst, né en 1965 à Bristol, est une figure emblématique de l’art contemporain britannique. Lionel Sabatté (artiste français né en 1975) crée des œuvres hybrides mêlant poussière, cendre et matières vivantes.
Né en 1951 au Brésil, Saint Clair Cemin vit et travaille entre Pékin, Paris et New York. Il s’est imposé, dans les années 1990, par une approche révolutionnaire de la sculpture
Certains psautiers intègraient la licorne dans leur symbolique. (Le mot hébreu "re'em" faisant probablement référence à l'auroch a été traduit par « monoceros »).
Dieu le Père est représenté avec une barbe, comme un vieux sage. Sa taille, plus grande que celle d'Adam et d'Ève, marque sa supériorité. Il occupe le devant de la scène et s'adresse au couple. Distribuées, en arrière-plan et sans ordre chronologique, cinq scènes racontent, telle une bande dessinée, les principaux épisodes de l'histoire du paradis : la naissance d'Adam créé par Dieu le Père, celle d'`Ève sortie de la côte d'Adam durant son sommeil, le serpent proposant la pomme à Ève qui l'offre ensuite à Adam, le couple qui a péché et qui tremble de peur sous la colère de Dieu qui les voient de son nuage et, enfin, Ève et Adam expulsés du paradis terrestre par un ange.
Un peu d'humour dans ce monde de brutes !
Laurent Catelan, pharmacien de Montpellier au dix-septième siècle, a laissé une Histoire de la nature, chasse, vertus, propriétés et usages de la licorne. Le botaniste Pierre Pomet (1658-1699) mentionne cinq espèces de licornes mais doute de l’intérêt de certaines drogues ancestrales ou de l’existence même d’animaux à l’instar de la licorne.
Dans le passé, des squelettes de licorne ont été exposés ou décrits dans des ouvrages, mais ils ont été rapidement identifiés comme faux. Certaines pièces provenaient d’ossements animales réels (ou assemblages) détournés pour correspondre à l’image d’une licorne.
Les tapisseries qui forment la tenture de la Dame à la licorne sont parmi les œuvres les plus célèbres des collections du musée de Cluny. Cinq forment une allégorie des cinq sens, symbolisés par l'occupation à laquelle se livre la Dame.
L'ouïe : la dame joue d'un petit orgue. Le toucher : la dame tient la corne de la licorne dans sa main ainsi que le mât d'un étendard.
Le goût : la dame prend ce qui pourrait être une dragée d'une coupe que lui tend sa servante, et l'offre à un oiseau. L'odorat : pendant que la dame fabrique une couronne de fleurs, un singe respire le parfum d'une fleur, dont il s'est emparé.
La vue : la licorne se contemple dans un miroir tenu par la dame. Mon seul désir : la dame se défait du collier qu'elle portait dans les autres tapisseries.
Chaque tapisserie mesure entre 3,11 et 3,77 mètres de hauteur pour 2,90 à 4,73 mètres de largeur. Réalisées entre la fin du XVe siècle et le début du XVIe siècle dans les Flandres, elles restent encore aujourd’hui sujettes à de très nombreuses hypothèses.
C’est au 14e siècle qu’apparaît la légende selon laquelle la licorne a la propriété de purifier l’eau en y trempant sa corne. On voit dès lors se multiplier les scènes associant licorne et fontaine, ou rivière. Un aquamanile est un vase contenant l'eau qu'on versait pour les ablutions.
De nombreux psautiers et manuscrits médiévaux décrivent le moyen le plus sûr pour capturer la licorne. Avant, tout, elle est attirée par les vierges, qui seules, réussissent à les amadouer.
"Lorsque la licorne arrive et qu'elle voît la jeune fille, elle vient aussitôt à elle et se couche sur ses genoux; alors les chasseurs qui sont en train de l'épier s'élancent…" Guillaume le Clerc de Normandie
La licorne, créature libre et magique, est enfermée dans un enclos. Belle, puissante, mais prisonnière.
C’est à partir du 12e siècle que la licorne revêt un sens positif : l’image de la jeune fille accueillant la licorne dans son sein devient alors le symbole de l’Incarnation du Christ.
Sainte Justine de Padoue avec un donateur est une peinture à l’huile sur panneau de Moretto da Brescia, exécutée vers 1530
Suivant une légende, Marie-Madeleine, accompagnée de sa sœur Marthe et son frère Lazare et d’autres disciples, embarque pour l’occident, et accoste finalement aux Saintes-Maries-de-la-Mer, dans le sud de la Provence. Marthe part à Tarascon, Lazare et Marie-Madeleine à Marseille. Marie-Madeleine poursuit sa route et arrive dans le massif de la Sainte-Baume. Elle décide de demeurer dans la grotte, en lisière de la forêt et y mène une vie d’ermite et de pénitence pendant trente ans.
La corne de la licorne capte l'énergie cosmique, cette bête divine représente l'Esprit Saint fécondant la madone, l'incarnation du verbe de Dieu dans le sein de la Vierge Marie.
Apparemment point de licorne dans ce tableau de Stefan Lochner (v. 1410-1451). Mais si ! Il suffit de regarder le médaillon de plus près. Ceux qui doutent encore peuvent cliquer ici pour s'en convaincre.
La licorne représente la pureté et la chasteté, souvent associées à la Vierge Marie.
Le Ronmans de la dame a la licorne et du biau chevalier fut rédigé et copié en pleine guerre de Cent-Ans,. C’est le seul roman médiéval dans lequel la licorne est omniprésente, jusque dans son titre et sur la centaine de miniatures du seul manuscrit connu, mais son rôle s’y limite à accompagner sa dame comme le lion accompagne le biau chevalier.
Les bestiaires du Moyen-Âge décrivaient la licorne comme une créature divine et insaisissable. Ces ouvrages, mêlant science et mythologie, la présentaient souvent comme un petit cheval blanc avec une longue corne spiralée au front. Cette corne était censée détenir des pouvoirs extraordinaires, tels que purifier l’eau ou guérir les poisons.
Le Bestiaire de Rochester est un manuscrit d'un bestiaire enluminé, daté vers 1230 et contenant 55 miniatures.
Philostrate, au IIe siècle de notre ère, évoque la licorne dans ses récits en la présentant comme un animal extraordinaire. Boire dans sa corne aurait des vertus aurait des vertus antidotes et protectrices.
Jules César, lui-même, a évoqué ce qui pourrait être assimilé à une licorne
La description de Pline l'Ancien, au Ier siècle, sert de base à de nombreux ouvrages plus tardifs
Dans son Livre des Merveilles, Marco Polo décrit une créature présentée comme un animal uni-corne, qui s’apparente en réalité à un rhinocéros.