
Certains psautiers intègraient la licorne dans leur symbolique.
(Le mot hébreu "re'em" faisant probablement référence à l'auroch a été traduit par « monoceros »).

Dieu le Père est représenté avec une barbe, comme un vieux sage. Sa taille, plus grande que celle d'Adam et d'Ève, marque sa supériorité. Il occupe le devant de la scène et s'adresse au couple.
Distribuées, en arrière-plan et sans ordre chronologique, cinq scènes racontent, telle une bande dessinée, les principaux épisodes de l'histoire du paradis : la naissance d'Adam créé par Dieu le Père, celle d'`Ève sortie de la côte d'Adam durant son sommeil, le serpent proposant la pomme à Ève qui l'offre ensuite à Adam, le couple qui a péché et qui tremble de peur sous la colère de Dieu qui les voient de son nuage et, enfin, Ève et Adam expulsés du paradis terrestre par un ange.

Un peu d'humour dans ce monde de brutes !

Laurent Catelan, pharmacien de Montpellier au dix-septième siècle, a laissé une Histoire de la nature, chasse, vertus, propriétés et usages de la licorne.
Le botaniste Pierre Pomet (1658-1699) mentionne cinq espèces de licornes mais doute de l’intérêt de certaines drogues ancestrales ou de l’existence même d’animaux à l’instar de la licorne.

Dans le passé, des squelettes de licorne ont été exposés ou décrits dans des ouvrages, mais ils ont été rapidement identifiés comme faux.
Certaines pièces provenaient d’ossements animales réels (ou assemblages) détournés pour correspondre à l’image d’une licorne.