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Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne.

Les fruits ovoïdes du cèdre de l’Atlas ressemblent, de prime abord, à des pommes de pin. Il ne faut pas moins de trois années avant que les cônes arrivent à maturité. Après quelques semaines passées au sol, les écailles des cônes femelles s’écartent et tombent pour libérer les graines. Et du cône, il ne reste que cette forme de rose.

Focale 100 mm macro – f/3,2 – 1/60s – 125 ISO

Sur le cartel

La rose si fragile a demandé au cèdre le secret de son éternité. Bon enfant, le cèdre lui a promis de l’aider à résister au temps. Elle persiste depuis, lignifiée, mais toujours fraîche malgré la rigueur de l’hiver.

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne.

Chacun des cèdres de l’Atlas du parc du château, plantés à la fin du XIXe siècle, couvre environ 500 m2 et mesure 30 mètres de haut. Certaines branches, comme celle-ci, partent à l’horizontale tout près du tronc, pour se prolonger sur une douzaine de mètres. Malgré sa taille imposante, le cèdre de l’Atlas figure sur la liste des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Assemblage HDR de 3 photos. 17 mm – f/11 – 1/50 s, 1/100 s, 1/200 s – 200 ISO



Sur le cartel

Les cèdres de l’Atlas du parc du château ont été plantés à la fin du XIXe siècle. Cette branche que les jardiniers successifs ont laissé se développer quasiment au ras du sol dégage une puissance qui défie les lois de la pesanteur.

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne.

De quoi faire tourner la tête. Couché sur le dos, l’œil collé au viseur de l’appareil, je me laisse aller au vertige des cimes. Les arbres du parc convergent au centre, comme s’ils s’étaient donné rendez-vous.

Les espaces naturels du parc, qui constituent un lieu de promenade de choix, se prêtent à la contemplation. À défaut de vouloir s’allonger sur l’herbe, l’été, des transats sont à la disposition des visiteurs.

16 mm – f/6,3 – 1/250 s – 125 ISO

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne, en face de la rue des Quénards.

La frontière est symbolique entre la prairie à l’arrière du château et les grandes prairies cultivées. Le bleu du ciel parsemé de nuages, le jaune d’un champ de colza en fleur, le vert de la pairie naturelle à l'arrière du château, tout invite à se plonger dans ce paysage pour savourer la quiétude des lieux jusqu'à la collégiale.

Assemblage HDR de 3 photos. Focale 17 mm – f/11 – 1/250 s, 1/500 s, 1/1000 s – 200 ISO

Cette photo (115 x 172 cm) est située à l'angle de la rue du château et de la rue Sainte Anne

Septembre venu, les pelouses naturelles se couvrent d’un tapis rose. Les cyclamens font partie du décor automnal du parc du château. Ils s’associent la plupart du temps aux crocus qui apportent une touche jaune. La variété présente au château jusqu’aux premières gelées hivernales est le cyclamen de Naples ou cyclamen feuille de lierre (Cyclamen hederifolium). Il apprécie les zones ombragées, notamment l’espace des rangs de marronniers. Les feuilles n’apparaissent qu’à la fin de la floraison. Attention cependant, le bulbe de cette jolie petite fleur est particulièrement toxique.

90 mm – f/4,5 – 1/30 s – 100 ISO

Situé rue du château, ce panneau propose quatre photos (60 x 60 cm).

Jadis, le parc du château d’Oiron était un immense domaine forestier. Les chevreuils font partie de l’histoire du site. Dans les années 1830, cerfs et chevreuils furent même introduits dans les douves à sec pour le seul agrément des propriétaires. Il arrive encore que des cervidés passent la clôture pour traverser le parc. Ce chevreuil a été photographié le 4 mars 2024 dans la plaine, tout près du château.

600mm – f/6,3 – 1/2000 s – 10000 ISO

Le poivre des murailles (Sedum acre) pousse jusque sur les creux des murs et dans les joints des pierres des douves du château d’Oiron. De très près, on distingue ses petites fleurs étoilées jaunes avec leur corolle à cinq pétales. Une goutte d’eau sur une délicate fleur de poivre des murailles invite à la poésie.

Une goutte posée sur un pétale,
Comme une larme florale,
Un regret d’été en somme,
Offert au regard de l’automne…

100 mm macro – f 2,8 – 1/250 s – 800 ISO

Ce petit rapace originaire d’Afrique remonte progressivement après avoir colonisé la péninsule ibérique. Attiré par la multiplication de terres céréalières, l’élanion blanc (Elanus caeruleus) est arrivé en 2012 en Deux-Sèvres où a été observée une première nidification. Depuis, les observations se multiplient. Au moment de cette prise de vue, le 4 mars 2024 à proximité du château d’Oiron, deux couples étaient présents dans la plaine.

600 mm – f/6,3 – 1/1250 s – 1000 ISO

Le lézard gris ou lézard des murailles (Podarcis muralis) est une espèce protégée en France. Il privilégie les milieux secs et fait des vieux murs, éboulis rocheux ou encore parapets, ses habitats de prédilection. Il raffole d’araignées, insectes volants, coléoptères et autres gastéropodes. Celui-ci a trouvé refuge dans les murs de pierre du château d’Oiron. Il peut s’y nourrir d’insectes et profiter d’une exposition au soleil pour augmenter la température de son corps. Mais il est craintif et fuyant. Il faut se faire discret pour capturer son portrait.

105 mm macro – f/5 – 1/800 s – 125 ISO

Situé rue du château, ce panneau propose quatre photos (60 x 60 cm).

L’entretien des espaces du parc de château d’Oiron sans recours aux méthodes chimiques et dans le respect de l’environnement participe au maintien d’une riche biodiversité. Cela favorise notamment l’apparition de différentes espèces de champignons comme ce petit spécimen qui pourrait être un Parasola galericuliformis.

105mm – f/4,5 – 1/125 s – 200 ISO

On observe l’abeille charpentière ou bourdon noir, dans des endroits ensoleillés et riches en fleurs. Solitaire ou vivant en petite colonie, elle a trouvé, dans le bois mort du parc du château, le substrat nécessaire à sa ponte. Elle creuse de longues galeries et reste en général fidèle à son lieu de naissance. Elle remplit à merveille son rôle de pollinisateur.

100 mm – f/5 – 1/2000 s – 500 ISO

Cette trichie du rosier (Trichius rosaceus) est bien trop occupée à butiner cette fleur de scabieuse des champs, préservée grâce aux zones non-tondues des pelouses du château, pour remarquer la présence d’intrus. De la famille des cétoines, ce coléoptère très poilu, que les Britanniques appellent « Bee-beetle » (scarabée-abeille), adore les pétales de fleurs.

100mm macro – f/11 – 1/80 s – 100 ISO

Aspect frêle et fragile pour cette fleur d’églantier. L’églantier (Rosa canina, Rosier des chiens) possède pourtant d’étonnantes vertus. Les fleurs ont un effet légèrement laxatif et des préparations à base de cynorrhodon, faux-fruit de l’églantier (appelé aussi gratte-cul), sont notamment utilisées pour prévenir la grippe et le rhume. De quoi tenir le coup pour l’arrivée de la saison froide et même au-delà.

164 mm – f/5.6 – 1/1100 s – 200 ISO

Situé rue du château, ce panneau propose quatre photos (60 x 60 cm).

Je suis considérée comme la plus grande espèce d’abeille sauvage ; on m’appelle l’abeille charpentière (Xylocopa violacea). Mes couleurs attirent le regard. En fonction de la lumière, mes ailes peuvent devenir d’un bleu soutenu. Ma taille et mon bourdonnement impressionnent, pourtant je ne suis pas agressive. Laissez-moi du bois mort dans vos jardins et dans les parcs pour favoriser ma nidification.

100 mm – f/3.5 – 1/2000 s – 800 ISO

Parmi les nombreuses espèces de papillons qui peuplent le parc du château figure la piéride du navet (Pieris napi). À l’écart des grandes plaines cultivées, elle a trouvé, entre les murs du parc, un biotope favorable. Elle apparaît toute l’année en trois générations, mais les vols les plus nombreux se voient au printemps et début septembre. Le spécimen photographié sur une fleur de chardon est une femelle.

400 mm – f/9 – 1/640 s – 400 ISO

En ce mois de juillet, ce tircis, appelé également argus des bois ou encore égérie (Pararge aegeria) semble apprécier les fleurs parfumées de la lavande présente en abondance autour du château. Très répandu en Deux-Sèvres, ce papillon peut être confondu avec la mégère ou le satyre (Lasiommata megera) qui possèdent, entre autres différences, des bandes orange sur le dessus des ailes au lieu de taches orange sur fond brun pour le tircis.

100 mm macro – f/20 – 1/80 s – 640 ISO

Originaire d’Amérique du Nord, cet érigeron qui pousse entre les pierres des murailles des douves, n’est pas une pâquerette comme les autres. Elle se distingue par son gros cœur jaune entourée de rayons rosâtres. Charmante et facile à cultiver, elle n’en est pas moins considérée comme envahissante.

105 mm macro – f/4 – 1/250 s – 160 ISO

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Situé rue du château, ce panneau propose quatre photos (60 x 60 cm).

L’azuré commun ou argus bleu (Polyommatus icarus) s’adapte à toutes sortes de milieux, des jardins de ville aux terres agricoles. Dans le parc du château d’Oiron, il semble apprécier les petites fleurs de l’achillée millefeuille, également appelée « herbe à soldat ».

400 mm – f/11 – 1/2500 s – 2000 ISO

Avec ses ailes découpées, il est impossible de rater le Robert le Diable (Polygonia c-album). Ce papillon est connu pour sa silhouette particulière avec ses ailes arrière repliées qui évoquent le nez crochu d’un diable du Moyen Âge. Il affectionne les haies, les lisières forestières, mais aussi les parcs et jardins. En revanche, il évite les grandes zones de plaines.

105 mm macro – f/8 – 1/200 s – 100 ISO

Photo prise aux « Sources et Fontaines de Bilazais » dont les eaux sulfureuses, dans la commune de Plaine-et-Vallées, étaient réputées pour leurs vertus thérapeutiques. Madame de Montespan, propriétaire du château d’Oiron et de l’hospice de la Sainte-Famille, s’en faisait livrer de pleins tonneaux à dos d’âne. Les libellules ont investi le lieu. Après un ballet au-dessus du bassin, cette petite nymphe au corps de feu (Pyrrhosoma nymphula) se pose sur une petite plante herbacée.

105 mm macro – f/4,5 – 1/250 s – 200 ISO

L’ancien cimetière blotti le long de la collégiale reste un lieu secret derrière ses grands murs. Pour des raisons de sécurité, l’endroit n’est pas visitable. Les monuments funéraires racontent un pan de l’histoire de la commune. La vie s’agite autour des hautes acanthes et des roses anciennes. Parmi les insectes butineurs, une écaille fermière (Arctia villica) vient offrir ses couleurs chatoyantes.

105 mm – f/6,3 – 1/1000 s – 500 ISO