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Cette photo (150 x 60 cm) est située impasse de la Grillère.

Cet arbre est tellement tortueux qu’il inspire la douleur. De son tronc crevassé, s’élancent, de manière improbable, des branches qui finissent par former des nœuds et se terminent en pleurs.

Si les sophoras du Japon pleureurs de nos parcs proviennent bien du Japon, ils n’y auraient été introduits qu’il y a un peu plus de mille ans, mais seraient originaires de Chine centrale et de Corée. Au XVIIIe siècle on aimait qualifier de « japonica » tous les arbres et plantes venus d’Extrême-Orient.

24 mm – f/9 – 1/30 s – 2500 ISO

Cette photo (150 x 60 cm) est située impasse de la Grillère.

Le sophora du Japon pleureur fait partie des curiosités botaniques du parc du château. À partir de 1850, le sophora du Japon est devenu à la mode. Il orna les parcs et les alignements à Paris, et se répandit dans le sud de la France.

105 mm macro – f/18 – 1/40 s – 2000 ISO

Sur le cartel

Soudain, moment furtif, l’apparition du soleil à travers les magnifiques branches biscornues du sophora du Japon pleureur.

Cette photo (120 x 80 cm) est située place René Cassin.

Les cèdres de l’Atlas sont indissociables de la perspective de l’architecture du château. Au point que ces visions s’entremêlent dans l’œil du visiteur. Pourtant, les arbres monumentaux ont été plantés environ deux siècles après l’acquisition du château par Madame de Montespan.

96 mm – f/11– 1/50 s – 400 ISO

Sur le cartel

Les colonnades s’avancent, l’intérieur et l’extérieur se superposent. Est-ce un rêve, un mirage ? Le réel se mêle à l’irréel. Place à l’imaginaire.

Cette photo (120 x 80 cm) est située dans la cour des badauds.

La sauge des prés est la sauge sauvage la plus répandue. Elle adore les terrains calcaires et peut mesurer jusqu’à un mètre. Les insectes butineurs, comme les abeilles, les bourdons ou les papillons, lui assurent sa reproduction. La plante est astucieuse : lorsque l’insecte atteint le fond d’une jeune fleur, les étamines basculent et le couvrent de pollen. En butinant une fleur voisine, l’insecte déposera le pollen sur le pistil d’une fleur mature.

100 mm macro – f/13 – 1/160 s – 200 ISO

Sur le cartel

Au pied de la collégiale Saint-Maurice, la sauge des prés ne craint ni les frimas de l’hiver ni les grandes sécheresses de l’été. Elle se tient, stoïque, dressant fièrement ses tiges aux fleurs d’un bleu intense.

Cette photo (80 x 106 cm) est située à proximité de la collégiale, sur le mur de l'ancien cimetière.

Planer au-dessus des arbres, laisser le regard balayer le paysage, on se prend à rêver de légèreté et de liberté. Fascination de l’espèce humaine, voler garde toute sa magie et sa beauté. Cette vue de drone offre un regard inédit sur les rangées de marronniers qui peuplent l’espace entre les douves du château et la collégiale.

Prise de vue au drone. f/1,7 – 1/125 s – 100 ISO

Sur le cartel

En prenant de la hauteur, les marronniers dénudés du parc offrent une explosion de couleurs automnales réservée habituellement à la gente ailée.

Cette photo (80 x 120 cm) est située place des Gouffier, en face de la collégiale.

Jadis le cèdre était symbole de force, de dignité et de courage. L’encens, issu de cette résine, favoriserait la concentration et stimulerait l’activité intellectuelle. Mais les écoulements de résine sont souvent une réaction aux agressions extérieures. Ils servent à expulser l’agresseur et peuvent signaler des nécroses du tronc.

Focale 100 mm macro – f/2,8 – 1/640 s – 100 ISO

Sur le cartel

Le cèdre pleure ses gouttes d’ambre. Trésor mystérieux caché au creux de la Nature, la sève débord, c’est la vie qui s’élance. Richesse des matières, souplesse et dureté, associées dans une complémentarité plus qu’une opposition.

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne.

La présence, à l’entrée du parc, près du pavillon d’accueil du château, d’un sophora du Japon pleureur n’est pas étranger à la plantation des cèdres de l’Atlas. Au XIXe siècle, la mode était à l’exotisme. Les botanistes conseillaient la plantation de sophoras qui se mariaient bien aux majestueux conifères. Avec le temps, le vieil arbre a dessiné des formes qui laissent libre cours à l’interprétation. Il suffit d’observer pour tomber sur ce reptile dévorant sa proie.

Focale 105 mm macro – f/5 – 1/500 s – 100 ISO

Sur le cartel

Les branches tortueuses du sophora du Japon pleureur, burinées par le temps, continuent de livrer leurs formes mystérieuses. La nature imite parfois les hommes en sculptant des engoulants comme l’ont fait nos ancêtres sur les poutres des habitations du Moyen Âge.

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne.

Les fruits ovoïdes du cèdre de l’Atlas ressemblent, de prime abord, à des pommes de pin. Il ne faut pas moins de trois années avant que les cônes arrivent à maturité. Après quelques semaines passées au sol, les écailles des cônes femelles s’écartent et tombent pour libérer les graines. Et du cône, il ne reste que cette forme de rose.

Focale 100 mm macro – f/3,2 – 1/60s – 125 ISO

Sur le cartel

La rose si fragile a demandé au cèdre le secret de son éternité. Bon enfant, le cèdre lui a promis de l’aider à résister au temps. Elle persiste depuis, lignifiée, mais toujours fraîche malgré la rigueur de l’hiver.

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne.

Chacun des cèdres de l’Atlas du parc du château, plantés à la fin du XIXe siècle, couvre environ 500 m2 et mesure 30 mètres de haut. Certaines branches, comme celle-ci, partent à l’horizontale tout près du tronc, pour se prolonger sur une douzaine de mètres. Malgré sa taille imposante, le cèdre de l’Atlas figure sur la liste des espèces en danger de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Assemblage HDR de 3 photos. 17 mm – f/11 – 1/50 s, 1/100 s, 1/200 s – 200 ISO



Sur le cartel

Les cèdres de l’Atlas du parc du château ont été plantés à la fin du XIXe siècle. Cette branche que les jardiniers successifs ont laissé se développer quasiment au ras du sol dégage une puissance qui défie les lois de la pesanteur.

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue Sainte Anne.

De quoi faire tourner la tête. Couché sur le dos, l’œil collé au viseur de l’appareil, je me laisse aller au vertige des cimes. Les arbres du parc convergent au centre, comme s’ils s’étaient donné rendez-vous.

Les espaces naturels du parc, qui constituent un lieu de promenade de choix, se prêtent à la contemplation. À défaut de vouloir s’allonger sur l’herbe, l’été, des transats sont à la disposition des visiteurs.

16 mm – f/6,3 – 1/250 s – 125 ISO