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Ce lundi 27 mai 2024, dès l'aurore (enfin, disons plutôt à 10 heures du matin), des membres de l'association Camera Natura et de l'Association des Amis d'Oiron se sont retrouvés dans la salle polyvalente d'Oiron pour effectuer la dernière étape de la préparation : agrafage des photos sur les châssis et fixation sur les supports dans le bourg d'Oiron.

Après déroulement de la toile sur laquelle est imprimée la photo, choix du format de châssis adéquat.

Une fois le châssis bien positionné, on passe à l'agrafage.

Ensuite, fixation d'équerres (pour placer sur le support), puis agrafage du cartel.

Dès qu'une toile est installée sur son châssis, celui-ci est installé, illico presto, par l'équipe de choc prévue à cet effet.

Tandis que les vaillantes abeilles s'activent sans relâche, ... à l'extérieur, on ne chôme pas : dernier coup de ponçage, …

Les spécialistes des angles en plein travail …

Après une pause déjeuner, le travail a repris de plus belle dans l'après-midi.

Après l'effort …

Le lendemain : rebelote ...

Cette fois-ci, les châssis prévus pour des chevalets (principalement sur la place des marronniers) ne seront pas installés le jour même mais stockés dans le local de l'association.

Après la fixation de l'affiche sur le parking de la salle polyvalente, boire un petit coup, c'est agréable …

Dans la presse régionale :

L'association a participé, dans la salle polyvalente de Ligaine, au Forum organisé par l'ensemble des associations et la commune de Plaine-et-Vallées.

Dans la presse régionale :

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue des Quinconces. Elle termine le parcours.

Le moro-sphinx s’appelle aussi sphinx-colibri ou papillon-colibri pour sa ressemblance avec l’oiseau-mouche. Il s’agit d’une espèce de papillon diurne connue pour sa faculté à butiner en vol stationnaire. Parmi ses mets favoris, figurent les fleurs de lavande. Il doit son nom de sphinx à la posture relevée que prend sa chenille au repos, évoquant la forme de la créature mythologique.

105 mm macro – f/8 – 1/400 s – 100 ISO

Sur le cartel

Le long des arcades, les touffes de lavande viennent communier avec la pierre. Elles sont le théâtre d’une danse permanente dans laquelle le moro-sphinx dispute la vedette aux demoiselles.

Cette photo (80 x 120 cm) est située rue des Quénards.

Les marronniers du parc se prêtent volontiers, par leur impeccable alignement, aux effets photographiques. Dans cette photo, il s’agit de jouer sur l’effet de flou dans la verticalité. Ainsi, les troncs semblent émerger d’un halo de verdure tandis que les feuillages se fondent en nuances de vert.

55 mm – f/3.5 – 1/2 s – 200 ISO

Sur le cartel

Entre le château et la collégiale, les arbres alignés se laissent photographier au gré de l’inspiration. Mouvement lent de balancier avec le boîtier, de bas en haut, doucement… et l’image apparaît, offrant de nouvelles perceptions du lieu.

Cette photo (120 x 80 cm) est située place des marronniers.

Les vagabondages photographiques dans les espaces du parc du château offrent souvent de bonnes surprises. Par un matin d’automne, des gouttelettes d’eau sont venues orner cette feuille de trèfle de mille perles de cristal.

Délicatement suspendues,
Au fil d’une pilosité méconnue,
Mille et une gouttelettes,
Perles d’une bruine désuète.

100 mm macro – f/2,8 – 1/250s – 1000 ISO

Cette photo (120 x 80 cm) est située place des marronniers.

Beauté de la forme, perfection de la spirale. Mouvement dans l’immobilité qui attire et fascine. Tourbillon minuscule, porteur de la graine de cyclamen.

Quelle stratégie pour se reproduire ! Cette graine de cyclamen sera posée à terre délicatement par sa spirale. C’est ainsi que le timide cyclamen d’automne se multiplie.

100 mm macro – f/2,8 – 1/160 s – 160 ISO

Cette photo (120 x 80 cm) est située place des marronniers.

Ce matin d’avril débute sous le signe de la blancheur, dans le verger du château en pleine floraison. Je change d’échelle pour m’intéresser aux perles de rosée qui illuminent ce pissenlit prêt à disperser ses graines.

Assemblage de mise au point réalisé à partir de 10 photographies.
60 mm macro – f/5,6 – 1/400
s – 200 ISO

Cette photo (120 x 80 cm) est située place des marronniers.

Les roseaux des marais plongent leurs reflets dans les eaux dormantes. Le silence, à peine troublé par le coassement des grenouilles, est propice à la méditation. L’ambiance y est légère comme cette plume fragile suspendue dans un halo de lumière. Au-delà de la rêverie, les douves du château sont un lieu de biodiversité où il n’est pas rare de surprendre un héron ou un renard en quête de nourriture. La végétation y est généreuse et les jeunes saules constituent une étape de choix pour les populations de passereaux.

165 mm – f/16 – 1/320 s – 100 ISO

Sur le cartel

Clair-obscur dans les douves du château. Les roseaux des marais plongent leurs reflets dans les eaux dormantes. Le silence, à peine troublé par le coassement des grenouilles, est propice à la méditation. L’ambiance y est légère comme cette plume fragile suspendue dans un halo de lumière.

Cette photo (120 x 80 cm) est située place des marronniers.

La Dive du Nord fait partie des canaux créés en France pour approvisionner les villes, depuis les campagnes, en produits agricoles, voire pour commercer avec l’étranger. La canalisation de la Dive qui remonte aux XVIIIe et XIXe siècles est d’une longueur de 28 kilomètres entre Vienne et Deux-Sèvres. Son objectif était d’acheminer des céréales et du vin vers la Loire, en passant par le Thouet. Ses rives, à la ripisylve riche, constituent des lieux de promenade et un vrai paradis pour les insectes.

105 mm – f/20 – 1/320 s – 6400 ISO

Sur le cartel

Rives de la Dive, à Pas-de-Jeu, à une lieue d’Oiron. La graminée courbe sa tête, formant comme une crosse d’évêque, pour accueillir une épeire et sa toile. Animal et végétal unissent leur destin dans une frêle communion aux accents mystiques.

Cette photo (120 x 80 cm) est située place des marronniers.

Les bords de la Dive au nord-est d’Oiron, aux confins de la Vienne, accueillent une multiplicité d’insectes. En dehors des nombreux odonates, de la libellule à la demoiselle, on croise, au détour d’un buisson, différentes espèces d’araignées comme cette épeire fasciée. Dotée d’un mélange de graphisme et de couleurs, cette araignée peut tromper ses futures proies mais cela ne suffit pas pour les attraper. Elle ajoute un réel savoir-faire pour tisser une toile, véritable chef d'œuvre architectural.

105 mm macro – f/8 – 1/640 s – 250 ISO