Le vendredi 5 août 2022, dix adhérent(e)s de l'association se sont déplacé(e)s à Melle afin de profiter d'une visite guidée de la 9ème Biennale d'Art Contemporain de cette ville : Les Rêves du Monde.
A l'entrée de l'hôtel de Ménoc, nous sommes accueillis par le guide et par le portail UTOPARK d'Eric Tabuchi (oeuvre qui fera verser une larme à quelques nostalgiques de l'exposition décalageS). Surmontant ce bref instant de mélancolie, après quelques explications, nous prenons connaissance des 4 photographies de Nicolas H. Muller, interprétées par des enfants lors d'un atelier de pratique artistique.
Dans la pièce suivante, nous est présentée l'oeuvre de Fabien Zocco : From the sky to the Earth. Elle relie une étoile et un lieu sur Terre ayant le même nom.
(Sans vouloir à toutes forces revenir à décalageS, cette oeuvre figurait dans la liste d'oeuvres proposée par une équipe du FRAC Poitou-Charentes lors d'une réunion au château le 12 avril 2018).
Après quelques pas, dans la salle de la bachelerie, nous découvrons : Epuration élective de Fayçal Baghriche (artiste ayant exposé à Oiron (La nuit du doute), dans le cadre de l'exposition EcoSystème de Mohamed Bourouissa).
Cette fois-ci, il faut gravir quelques marches.
Sur le palier, nous est proposée : Je suis un rêve (les lettres sont constituées de pétards mitraillette qui ont été allumés avant l'inauguration de la biennale).
Dans la salle d'audience, au premier étage, Kristina Solomoukha, au travers de son oeuvre : Parchemin, donne une vision contemporaine du lien entre carte et voyage.
Dans le bureau du juge, Paolo Codeluppi interroge l'infinité de notre savoir avec : Globe muet.
Après quelques marches, au second étage, Pascale Gadon-Gonzalez propose une photographie où elle mêle intimement un paysage et des lichens : Paysage SP17_Charente.
Toujours, au second étage, quelques oeuvres nous attendent dont Perfect Mountain de Mélanie Manchot et une série de 71 aquarelles de Georges Touzenis.
Cette fois-ci, encore et toujours des marches (mais nous connaissons cela au château) pour découvrir dans le grenier deux oeuvres bien connues des artisans de l'exposition décalages : Earth de Marianne Vitale et Before Sun Sets de Carin Klonowski.
Redescendons sur terre … en route direction l'église Saint Savinien.
Là aussi, l'oeuvre de Marco Godinho (Tenho em mim todos os sohnos do mundo) fut envisagée pour décalageS mais elle fut écartée pour des raisons matérielles. Dans cette église, elle cohabite avec les 111 éléments de Birds (Gaëlle Leenhard) qui ont envahi tout l'espace.
Prenons l'air (un peu chaud … mais nous sommes dans l'été 2022 ! ).
Deux artistes, accueillis en résidence de création et de production, ont ajouté leurs oeuvres.
Ladislas Combeuil a conçu un projet (Portique) pour le kiosque à musique de la place Bujault. Pascale Gadon-Gonzalez propose une vaste installation photographique (Tous interdépendants) en plusieurs sites et divers formats.
Lors d'une précédente biennale, l'artiste Kôchi Kurita avait réalisé une Bibliothèque de Terres de Poitou-Charentes : eh oui, y'a même Pas-de-Jeu !
Un peu plus loin (mais aussi en d'autres sites), Joël Auxenfans propose : Les Haies, Noms buissonants.
Notre avant-dernière étape nous mène au Temple. Dans ce lieu, David Renaud propose sa structure d'aluminium circulaire à l'allure futuriste (Plutonian Day) tandis que Goliath Dyèdre et Grégory Chatonsky exposent le projet Internes (inspiré par la phrase du philosophe suisse Ignaz Paul Vital : "Il y a un autre monde mais il est dans celui-ci").
Le périple se termine dans l'église Saint Pierre.
Ici, le sol lunaire de Thierry Mouillé voisine avec Rising Sun de Mark Handforth.
Tout cela laisse songeur ...
Dans la presse régionale :