Skip to content

Lors de l'été 2021, les Soirées Lyriques de Sanxay ont lancé un nouveau format : les "Soirées Lyriques en itinérance". Dans ce cadre, un concert gratuit a été donné le vendredi 30 juillet 2021 à 18 h, dans la collégiale Saint-Maurice d'Oiron.

Escale Espagnole

Une centaine de personnes ont assisté au récital proposé par : Alfred BIRONIEN, ténor et Stéphane CARVALHO, guitare.

Les cieux étant plus cléments que les jours précédents, environ 280 personnes ont participé à cette nouvelle édition de La Oironnaise.
Les parcours au choix de 8, 10, 12, 14, ou 16 km ont permis à chacun(e) de choisir sa distance en fonction de ses envies, de sa forme du moment.

Si, si ! Dès le départ, pour le chemin balisé en rouge, il fallait tourner à gauche (comme indiqué) et emprunter les venelles de verre de l'artiste contemporain Emmanuel Charbonnier.

Après moult pérégrinations, par monts et par vaux, les randonneurs étaient conviés à faire le tour du château pour découvrir les différentes facettes du monument.

Innovation cette année ! Le pot d'arrivée avait lieu dans la cave du petit château de Leugny.

Dans la presse régionale : Plaine-et-Vallées : la Oironnaise, le succès

À 20 h 30, dans la salle communale de Noizé, une cinquantaine de personnes ont pu profiter du spectacle

Chez Thérèse

Compagnie Les Bienveillantes
Laure Bonnet

 Une organisation du Théâtre de Thouars
en partenariat avec l’association des Amis d’Oiron et la commune de Plaine-et-Vallées

À l’issue du spectacle, les spectateurs ont eu l’occasion d’échanger avec les organisateurs et les comédiens autour d’un verre de l’amitié offert par notre association.

Dans le cadre du cycle de conférences en histoire de l'art proposée par l'école d'arts plastiques et le centre d'art contemporain label national de Thouars, l'équipe de la Chapelle Jeanne d'Arc et l'association des Amis d'Oiron ont proposé un temps d'échange autour de l'exposition : Les âmes flottantes, de Ladislas Combeuil.

A 17 h, après les allocutions d'Antoine Réguillon, directeur du centre d'art, et de Robert Civrais, président de l'association des Amis d'Oiron, l'artiste Ladislas Combeuil a présenté sa démarche.

De gauche à droite : Robert Civrais, Antoine Réguillon et Ladislas Combeuil

Il a expliqué qu'il est parti de planches de contreplaqué qu'il a évidées à l'aide d'un ciseau. Ces différentes planches ont été ensuite agencées pour épouser le sol de la chapelle qui a été entièrement recouvert par un immense parquet, avec quatre bancs en bois sur les côtés qui permettent aux spectateurs de s'asseoir.

Citons Antoine Réguillon :
" … ce travail de sculpture est avant tout le fruit d'un évidement de la matière, en l'occurence le bois, que l'artiste gratte jusqu'à ses couches inférieures pour en faire surgir de nouvelles propriétés plastiques. ...
En parcourant l'espace, on réalise en effet que l'ensemble des motifs tracés au sol forme l'image d'un immense paysage, à la limite de l'abstraction. Seule une vision en hauteur depuis la tribune peut en donner toute la mesure ...
La boucle sonore composée par Thylacine s'impose comme une strate supplémentaire, qui contribue à ouvrir l'espace physique et mental."

Au cours de la visite, on peut découvrir une peinture discrètement accrochée dans le transept intitulée Les âmes flottantes. Cette peinture, constituée d'une succession de couches et de strates, fruit de plusieurs années de travail, évoque le passage du temps et la mémoire des gestes.



Dans la crypte, l'artiste a exposé quatorze tableaux de la série Sur les cimes, réalisée en 2021.

Citons de nouveau Antoine Réguillon :
"Ces tableaux, créés à partir de planches de contreplaqué gratté et peint forment un ensemble unitaire, constitué de variations autour d'un paysage qui paraît désertique, rocheux et accidenté."

Pour terminer la visite, l'artiste a présenté une de ses oeuvres constituée d'une variation scripturaire d'une phrase répétée encore et encore, à la manière d'un leitmotiv : "I would prefer not to".




A 18 h 30, à l'auditorium des écuries du château de Thouars, Ladislas Combeuil a retracé sa carrière artistique en l'illustrant de quelques-unes de ses oeuvres.

Aurore(2021), Formes en transit (2015), Portique (2022), Sous-Bois (2018)

Ce jour-là, des parents d'élèves, des écoliers, des habitants et amis ont convergé autour de l'oeuvre, répondant à l'invitation de l'Association. Ils ont pu ainsi découvrir le mot de l'année 2022.
Ce mot a été élu lors de la chasse aux trésors organisée le 18 septembre 2022, organisée par l'association « Mon village est moi » .

Le mot choisi pour l'année 2022 est : Liberté

Après avoir accueilli le public, Robert a fait un bref historique de l'oeuvre réalisée en 2010 par Marie Bouchacourt.

Mascha, Geneviève, Françoise ont tour à tour lu des textes sur la liberté. Les enfants,quant à eux, ont récité le poème de Paul Eluard écrit en 1942

La cinquantaine de mots proposés par les écoliers du RPI Oiron-Pas-de-Jeu et par des résidents de l'Ehpad d'Oiron ont été fixés sur le "tronc" du Oironier.

L'artiste, lors de la réalisation de son oeuvre, avait fait la liaison avec l'arbre à palabres ( lieu traditionnel de rassemblement en Afrique francophone, à l'ombre duquel on s'exprime sur la vie en société, les problèmes du village, …). Peut-être une sagesse à (re)découvrir ?

Vous pouvez télécharger le texte de Françoise mis en page par Véronique en cliquant ici

Dans la presse régionale : Le mot de l’année du Oironnais : « Liberté »

Dans le cadre de la Chasse aux Trésors organisée le dimanche 18 septembre 2022 par l'association "Mon Village est Moi", le Oironier était une étape obligatoire du parcours.

Installation du dispositif

Seize mots, notés sur des supports variés, sur le thème "Evasion" étaient proposés aux participants.
Six mots ont été choisis et réalisés par des pensionnaires de l'EHPAD voisin.
Cinq mots ont été choisis par les élèves de l'école d'Oiron. Les cinq mots restants ont été réalisés par les élèves de l'école de Pas-de-Jeu.

Après une présentation rapide du Oironier, une concertation s'imposait car un seul mot était autorisé par équipe.

Petite pause pour souffler un peu ...

Les indications fournies au pied du Oironier (pirates bleus ou rouge) ou la gommette présente sous le mot choisi (pirates verts) permettaient de se remettre en route dans le droit chemin.

Parmi les 16 mots proposés, celui qui a été le plus choisi sera élu mot de l'année.
Il sera placé en bonne place sur le Oironier.

Samedi 10 septembre 2022 à 20 h
dans la Salle d'Armes du Château d'Oiron

le Château d'Oiron (Centre des Monuments Nationaux)
et l'Association des Amis d'Oiron ont proposé

Opéra : DIDON & ENEE

d'Henry PURCELL

Mise en scène : Anne MAUGARD

Adaptation de l’opéra baroque du compositeur anglais Henry Purcell, ce projet a été proposé par le Choeur de Chambre des Deux-Sèvres présidé par Laurence Belliard.
Placé sous la direction de Anne Koppe, ce spectacle a associé choristes amateurs et artistes lyriques professionnels sous la conduite de Anne Maugard, danseurs menés par Jean-François Miniot et le « Festin d’Alexandre », ensemble spécialisé dans les musiques anciennes sous la direction de Joël Cartier.
Avec : Anne Maugard, Lucie Jamoneau, Fabrice Maurin, Marie-Pierre Brochon, Lucile Desrats.

Crédit photo : René Jamoneau
Crédit photo : René Jamoneau
Crédit photo : René Jamoneau
Crédit photo : René Jamoneau

"Merci pour l’opéra fantastique. Nous étions là samedi soir et avons bien apprécié votre travail et le travail des autres. Quel projet et quelle réussite !!  Bravo "

"J’ai bien noté que votre chœur a chanté en anglais parfait. Le diction (on dit ça en français ?) était claire, propre et nette. Mais aussi, très naturel. Bravo mille fois "

"Encore bravo pour Didon et Enée, c'était magnifique !!! "

" Ce message pour vous dire que j'ai assisté hier soir au spectacle Didon et Enée au château de Oiron : un superbe, magnifique spectacle dans un lieu que j'adore, le non moins sublime château d'Oiron.
Merci d'avoir accueilli ce spectacle dans un lieu si inspiré.
J'ajoute qu'apparemment le 10 septembre est le jour de naissance de Purcell."

"Quel bonheur que cet opéra dans cet écrin de beauté ! "

"Nous y avons trouvé un son chaleureux et une intimité précieuse, une bonne connexion musicale et un jeu expressif et incarné. Je renouvelle mes applaudissements à toutes et tous, à l’orchestre chatoyant, aux magnifiques solistes, aux metteurs en scène opiniâtres et à notre cher récitant, aux danseurs régalants, aux trois délicieuses sorcières, aux craquantes Cupidonnes et au choeur déchainé !"

"Cela a été également un vrai bonheur pour nous de vous accueillir.
Nous ne sommes pas peu fiers d'avoir participé à vos côtés à la réussite de ce beau projet dont nous parlions depuis si longtemps.
Et quelle prestation !
Je ne vois qu'un seul mot à ajouter : MERCI !! "

Le Chœur de Chambre des Deux-Sèvres : direction Anne Koppe
Le Festin d'Alexandre : direction Joël Cartier 
Mise en scène : Anne Maugard
avec la collaboration de Franck Beillouin et Patrick Dupé
Musique et danse traditionnelles 
danseurs du réseau de l'UPCP / MÉTIVE
avec Pascal Guérin, Corinne Pacher, J. François Miniot
avec  Anne Maugard (mezzo-soprano) 
Fabrice Maurin (baryton) 
Lucie Jamoneau-Grasset (soprano)  
Marie-Pierre Brochon et Lucile Desrats (sopranos)

Pour plus de précisions, on peut se reporter au site internet du Choeur de Chambre des Deux-Sèvres.

Le vendredi 5 août 2022, dix adhérent(e)s de l'association se sont déplacé(e)s à Melle afin de profiter d'une visite guidée de la 9ème Biennale d'Art Contemporain de cette ville : Les Rêves du Monde.

A l'entrée de l'hôtel de Ménoc, nous sommes accueillis par le guide et par le portail UTOPARK d'Eric Tabuchi (oeuvre qui fera verser une larme à quelques nostalgiques de l'exposition décalageS). Surmontant ce bref instant de mélancolie, après quelques explications, nous prenons connaissance des 4 photographies de Nicolas H. Muller, interprétées par des enfants lors d'un atelier de pratique artistique.

Dans la pièce suivante, nous est présentée l'oeuvre de Fabien Zocco : From the sky to the Earth. Elle relie une étoile et un lieu sur Terre ayant le même nom.
(Sans vouloir à toutes forces revenir à décalageS, cette oeuvre figurait dans la liste d'oeuvres proposée par une équipe du FRAC Poitou-Charentes lors d'une réunion au château le 12 avril 2018).
Après quelques pas, dans la salle de la bachelerie, nous découvrons : Epuration élective de Fayçal Baghriche (artiste ayant exposé à Oiron (La nuit du doute), dans le cadre de l'exposition EcoSystème de Mohamed Bourouissa).

Cette fois-ci, il faut gravir quelques marches.
Sur le palier, nous est proposée : Je suis un rêve (les lettres sont constituées de pétards mitraillette qui ont été allumés avant l'inauguration de la biennale).
Dans la salle d'audience, au premier étage, Kristina Solomoukha, au travers de son oeuvre : Parchemin, donne une vision contemporaine du lien entre carte et voyage.

Dans le bureau du juge, Paolo Codeluppi interroge l'infinité de notre savoir avec : Globe muet.
Après quelques marches, au second étage, Pascale Gadon-Gonzalez propose une photographie où elle mêle intimement un paysage et des lichens : Paysage SP17_Charente.

Toujours, au second étage, quelques oeuvres nous attendent dont Perfect Mountain de Mélanie Manchot et une série de 71 aquarelles de Georges Touzenis.

Cette fois-ci, encore et toujours des marches (mais nous connaissons cela au château) pour découvrir dans le grenier deux oeuvres bien connues des artisans de l'exposition décalages : Earth de Marianne Vitale et Before Sun Sets de Carin Klonowski.

Redescendons sur terre … en route direction l'église Saint Savinien.
Là aussi, l'oeuvre de Marco Godinho (Tenho em mim todos os sohnos do mundo) fut envisagée pour décalageS mais elle fut écartée pour des raisons matérielles. Dans cette église, elle cohabite avec les 111 éléments de Birds (Gaëlle Leenhard) qui ont envahi tout l'espace.

Prenons l'air (un peu chaud … mais nous sommes dans l'été 2022 ! ).
Deux artistes, accueillis en résidence de création et de production, ont ajouté leurs oeuvres.
Ladislas Combeuil a conçu un projet (Portique) pour le kiosque à musique de la place Bujault. Pascale Gadon-Gonzalez propose une vaste installation photographique (Tous interdépendants) en plusieurs sites et divers formats.

Lors d'une précédente biennale, l'artiste Kôchi Kurita avait réalisé une Bibliothèque de Terres de Poitou-Charentes : eh oui, y'a même Pas-de-Jeu !
Un peu plus loin (mais aussi en d'autres sites), Joël Auxenfans propose : Les Haies, Noms buissonants.

Notre avant-dernière étape nous mène au Temple. Dans ce lieu, David Renaud propose sa structure d'aluminium circulaire à l'allure futuriste (Plutonian Day) tandis que Goliath Dyèdre et Grégory Chatonsky exposent le projet Internes (inspiré par la phrase du philosophe suisse Ignaz Paul Vital : "Il y a un autre monde mais il est dans celui-ci").

Le périple se termine dans l'église Saint Pierre.
Ici, le sol lunaire de Thierry Mouillé voisine avec Rising Sun de Mark Handforth.

Tout cela laisse songeur ...

Dans la presse régionale :

En raison de la canicule et compte-tenu de l'arrêté préfectoral en vigueur, le spectacle "Epouvantails" a débuté à 21 h, au lieu de 18 h 30.

Bravant la chaleur ambiante, une cinquantaine de personnes ont suivi cette déambulation théâtrale dans le Parc du Château d'Oiron. Les spectateurs ont suivi les comédiens tout au long du parcours pour écouter cette fable écologique et d'anticipation qui pointe du doigt la désertification de nos campagnes, la transformation du paysage et les dégâts à long terme qu'entraîne une industrie malsaine.

"Epouvantails", écrit et mis en scène par Arthur Guézennec, joué par la Compagnie Blast, est une fable d'anticipation qui se déroule dans un pays qui ressemble au nôtre et où il fait de plus en plus chaud.
Les habitants vivent éloignés les uns des autres. L'Etat semble absent, retiré des affaires reculées de la campagne et le sol est porteur d'un mal inconnu qui décime la population. Ceux qui vivent là n'ont d'autre choix que de jalonner leurs parcours sur des chemins qu'ils espèrent non-contaminés.
Dans ce contexte, trois trentenaires confrontent leurs objectifs divergents pour le futur.
"Epouvantails" est une histoire de famille et d'amour dans un monde qui s'effondre.
Le public a été invité à suivre les personnages entre les scènes, le long de la Trace.

Dans la presse régionale : Déambulation théâtrale au château d’Oiron